C’est il y a 20 ans – alors que je vivais un fort dilemme entre choisir résolument la vie, ou laisser ma part de soumission » me mourir » à petit feu, que j’ai accepté d’ouvrir, à l’intérieur de moi, une sorte de ciel. J’entends par « ciel », cet espace intime, inexploré, où l’intuitif est autorisé à se vivre et s’explorer dans le champ de la conscience. Un ami m’avait montré la direction. J’ai pris la décision de m’y engager. D’année en année, de prises de consciences, en réalisations, j’ai cheminé vers ma propre guidance et appris à vivre, prendre au sérieux, rire de… mes perceptions, visions, rêves, et intuitions… Il m’aura fallu beaucoup d’années d’introspection, d’expériences intérieures, et d’approximations successives, pour réaliser à quel point la notion de transcendance, de sacré, avait manqué à l’enfant que je fus. Longtemps orpheline d’un Ciel et dans le deuil impossible du père que j’ai vu mourir enfant, j’ai erré à la recherche d’un sens, dans ce monde dont le matérialisme me donnait la nausée. Ma traversée de l’ombre est passée par des symptômes puissants, qui m’ont dépouillée de toute espèce de sommeil. L’anorexie, la boulimie, les vomissements répétés, m’ont imposé, pendant toute une partie de ma vie, de mettre tous mes choix à l’épreuve de cette dépossession permanente de ce qui me constituait. Et puis, un jour, la Vie s’est fait sentir, sans médiation, à l’intérieur de moi. Là, j’ai découvert l’étendue, la beauté du Mystère dedans. Plusieurs moments fondateurs, m’ont amenée à cette reconnaissance. A chaque nouveau pas, le pas vécu a eu pour immédiate conséquence, d’agrandir mon ciel. Il y a deux ans, il m’est devenu impérieux, d’oser parler de l’âme. Il m’a fallu du courage pour m’avancer sur ce terrain. Cela a éveillé en moi des peurs profondes. Peur de la destruction, du mépris, de la haine en retour. Et puis, je suis praticienne Feldenkrais, et ma pratique fut développée en son temps par un homme qui avait pour éthique de ne pas parler du divin, non seulement parce qu’il venait d’un monde très religieux qu’il avait choisi de quitter, mais aussi, parce que né juif en 1904, il a enregistré tout petit combien il pouvait être dangereux d’exister par sa foi. Ce qui m’a donné la force et l’impulsion de parler publiquement d’âme, c’est d’abord le sentiment d’une évidence qu’il me fallait écouter cet appel à se dire, à se dévoiler. Faire un pas de plus, sur le chemin. Ce qui me pousse, aujourd’hui, à en dire encore plus c’est la responsabilité que je me sens, de donner à mon ouverture spirituelle, la place centrale, essentielle, qu’elle tient dans mon processus d’autonomisation. C’est ainsi que je viens vers vous avec une proposition inédite, qui est de vous proposer de vivre, à ceux qui s’en sentent l’appel, la première initiation des Gardiens de l’Arc-en-Ciel. Cet enseignement pleïadien, vous est proposé à Ours, le 14 novembre prochain, par Catherine Denis; assistée d’Annick Rouaud, deux femmes pour qui j’ai grande estime.
Si vous ne les connaissez pas, allez faire un tour sur leur site en cliquant sur le bouton ci-dessous. Le 15 novembre dans un atelier coanimé par elles, il vous est proposé, au même endroit, des constellations chamaniques. Et le vendredi 13, à mon cabinet, possibilité de rencontrer l’une ou l’autre pour un soin individuel. SI vous voulez en savoir plus pour chacune de ces propositions, je vous prie de bien vouloir m’adresser un email et je vous enverrai toute l’info. Merci infiniment pour votre bienveillance… Hélène |